Depuis septembre dernier, Les Ateliers de la Citoyenneté ont accueillis dans leurs locaux le projet Rhizome. Ce programme citoyen a pour vocation de rendre accessible l’art en incluant toutes personnes venants de milieux sociaux différents sans aucune hiérarchie. Récit d’un projet qui oscille dans les arts et le partage.
En mars 2023 la fondation Carasso lançait un appel à projet concernant ses deux principaux axes, l’alimentation durable et l’art citoyen. Les ADLC ont candidaté et ont été retenu, ainsi pouvait débuter cette belle aventure. Le nom de Rhizome vient du directeur des ADLC Xavier Retaux. « Le rhizome selon Gilles Deleuze, est un symbole de vie et de stabilité, se distinguant de sa racine par son développement horizontal et non vertical ; mais aussi par son évolution imprévisible et anarchique ». Par la suite un questionnaire a été organiser afin de connaître les formes d’arts et les pratiques culturelles des salariés des Ateliers de la Citoyenneté. 46 hommes et 27 femmes âgés de 25 à 65 ans ont répondu et les résultats sont tombés. Dans les arts préférés des salariés ce sont la musique, la peinture et le cinéma qui forment le trio de tête. Dans les pratiques culturelles ce sont l’écriture, la peinture et la musique qui sont plébiscités.
A la suite de cette enquête, un collectif a vu le jour. Le collectif Cré’Art est composé de salariés des Ateliers de la Citoyenneté. Il n’y a pas de hiérarchie au sein de ce groupe et tout le monde possède la parole pour échanger autours de différents sujets comme le budget, les envies des uns et les colères des autres. Depuis septembre trois ateliers de pratiques culturelles et artistiques ont vu le jour. Le Lab’Art est menés tambours battants par les artistes ZaZou et Benoît Saison. C’est un lieu d’expérimentations où chaque membre du collectif Cré’Art puise dans son imagination pour arriver à l’accomplissement d’une création plastique. Le deuxième atelier est radiophonique et il est géré par le musicien Sylvain de Saturne. Une série de podcast seront réaliser avec de la musique, des parodies et des publicités concernant les différents partenaires des ADLC. Par la suite un atelier du nom de Bibi Project en référence à Bibiane, responsable du restaurant Au Coin de la Ferme, a vu le jour. Le but de cet atelier est de proposer une vie culturelle au cœur même de ce restaurant. Une microbibli nommé La Pépithèque a vu également le jour. Parrainé par Bibliothèque Sans Frontière, cette mini médiathèque en mouvement propose un éclectisme dans ses ouvrages et elle est tenue par certains membres du collectif Cré’Art.
Le projet Rhizome témoigne d’un certain engouement de la part du collectif Cré’Art dans son aspect citoyen, artistique et créatif. Promesse d’un avenir radieux le projet Rhizome a encore beaucoup de belles choses à proposer, à échanger et partager tout le long de son histoire future: puisque il reste deux ans d’actions, et que le budget est au rendez-vous.
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