Encadrant technique aux Ateliers de la Citoyenneté, Dominique Perrin expose ses créations artistiques à la Timbale du 5 au 31 mai. Bienvenue dans son univers déjanté !

En-dehors de son activité de salarié, Dominique est Zazou, artiste et surtout sérigraphe depuis plus de onze ans. Passionné par les images et la musique, il est bassiste des Muckrackers, groupe de musique expérimentale et industrielle qui lui a permis de développer ses talents au niveau des objets sérigraphiés. Talents qui ont intéressé les musiciens.

C’est Gilles Bouly qui a décomplexé Zazou au niveau de la technique. Lui-même artiste sérigraphe, il a exposé à la Maison Pour Tous où il a rencontré Dominique. Depuis que ce dernier a les outils, il conçoit des sérigraphies à chaque concert. À l’heure actuelle, il en expose principalement à la Timbale.

Zazou s’inspire des « musiques un peu bizarres ». Il joue beaucoup sur les clichés qui identifient le style d’un groupe, comme la musique rock’n’roll. Il a plusieurs manières de procéder : il possède une large bibliothèque de dessins et esquisse sans savoir quoi en faire. Ou il se tourne vers le photo-montage et va écouter les artistes lorsqu’il s’agit de créer des affiches. La musique l’approvisionne en inspiration et varie selon ses humeurs : elle peut être forte et brutale ou douce et relaxante.

« J’aime bien quand ça parle tout de suite, que ça ait un impact visuel », exprime Dominique.

Attiré par les vieilles affiches et les pochettes d’album, en particulier des années 60, Zazou explique que des mouvements artistiques et politiques pouvaient imprimer leurs pancartes et leurs slogans avec peu de moyen.

Le 5 mai a eu lieu le vernissage, accompagné du groupe boulonnais Burn Teddy Burn et son style rock stoner. Zazou le côtoyait il y a longtemps et appréciait leur musique, dont Julien Fournier, ancien infographiste aux ADLC, est guitariste et chanteur. Dominique l’a retrouvé à la Timbale où il l’a présenté et a ainsi allié ses talents à ceux du musicien. Julien passe souvent des commandes de T-shirts chez les ADLC, ce qui lui a permis de garder le contact.

« C’est le temps d’une soirée festive. On n’est pas dans une galerie, on est aussi là pour s’amuser », s’enthousiasme Dominique.

Entre des œuvres variées, de l’expérimental au rock’n’roll en passant par le metal, il organise le 26 mai au soir un « sous-bocks printing party » où il montrera ses méthodes d’impression de sous-bocks. Il n’est jamais trop tard pour découvrir son univers !

Catégories : Actualités ESS

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