Salarié polyvalent aux Ateliers de la Citoyenneté, Sylvain Cugny termine son contrat début novembre. Il revient sur ses vingt-quatre mois à l’atelier multimédia.
Sylvain s’est retrouvé dans une étrange équipe, dirigé par un encadrant fan de Goldorak. Dans l’atelier multimédia, où l’on travaille sur des ordinateurs et où seuls le chant du coq et les braiments des ânes de la Ferme urbaine brisent le silence, il a rencontré des collègues aussi singuliers les uns que les autres. Dans une ambiance geek, artistique, bienveillante, lapinesque et graphique, il a trouvé une place et a mené une expérience inoubliable.
Sylvain a connu les ADLC lorsqu’il était en formation DVE (Dynamique Vers l’Emploi) à l’Afpa, ce qui lui a permis de reprendre une activité après une longue période de chômage et la crise sanitaire. Il a appris par sa formatrice qu’une place se libérait au sein de l’atelier multimédia, donc il a sauté sur cette occasion. On lui a attribué des tâches diverses et variées telles que la conception de sites internet, la communication visuelle ( flyers, affiches, cartes de visite, logos…), les plans et maquettages de rendu d’un meuble dans un lieu (meubles de la menuiserie, boîte à dons de la Conciergerie, aménagement de l’accueil…), le dépannage informatique (dépannage utilisateur, serveur, réseau, téléphonie), la gestion des contenus des écrans publicitaires (comme les menus du boucher Bertrand Sauvage).
Son travail ne se limitait pas en multimédia. En sérigraphie, il a aidé à la conception des boîtes pour le projet Calais Memory. Il a aussi participé à l’apparition d’ateliers artistiques chez les ADLC, tels qu’une webradio, des heures d’arts plastiques dans le Lab’art et la création d’une micro-bibliothèque en compagnie des salariés des autres pôles.
Passionné par le numérique, Sylvain souhaiterait trouver sa voie dans ce domaine. Il guette diverses opportunités qui se concrétiseront à l’avenir. Formé en tant que développeur web, il s’oriente vers la conception d’application mobile, principalement pour des produits Apple (ordinateurs, téléphones, tablettes…). Il doit son expérience aux ADLC mais aussi aux périodes d’immersion effectuées à la Maison du Numérique et de l’Innovation, où il aidait les animateurs numériques pour leurs ateliers (programmation, réalité virtuelle, conception et impression 3D), puis à l’IUT avec Bruno Lemaitre afin d’administrer le réseau de la structure.
« Ça m’a bien aidé et ça m’a permis de retrouver confiance en moi. Mais aussi d’en avoir appris sur moi et d’avoir rencontré du monde que je remercie énormément. J’ai pu vivre des choses que je ne pensais plus vivre, voire jamais. Cela a été une expérience enrichissante aussi bien d’un point de vue personnel et humain que professionnel. J’aurais voulu continuer un peu plus, mais c’est comme ça », raconte Sylvain.
On lui souhaite une bonne continuation et que ses projets se réalisent !
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