Cela fait plus de 2 ans que la mythique Timbale, située au 10 rue royal à Calais, s’est transformée en fabrique coopérative. Retour en Histoire sur un lieu où l’ESS et la culture se côtoient dans une bonne humeur communicative.

Octobre 2011 marque la création d’un endroit qui sera culte pour toute une génération calaisienne : c’est la Timbale. Durant une dizaine d’années ce café tenu par Yannick Loyer est devenu un lieu emblématique de la culture et du monde de l’alternatif calaisien. « Avant la Timbale, il y avait le Babel tenu par Pierre Lépine, j’étais au bar. Le principe de ce restaurant était de varier les menus et de proposer aux clients des cuisines des quatre coins du monde » raconte Yannick Loyer. Le nom de La Timbale vient de la passion pour la musique de Yannick Loyer « Pour le nom du café, je cherchais quelque chose de musical, le nom la Timbale est venu naturellement et puis ça sonnait bien. » explique Yannick Loyer. « Je voulais avec ce café, faire un lieu cosmopolite avec un état d’esprit de tolérance intergénérationnelle, une mixité sociale grand public et un espace pour les musiciens locaux » relate-t-il. Plusieurs souvenirs émanent dans l’esprit de Yannick Loyer «  J’ai un grand souvenir du passage de Didier Wampas au café. Les festivals blues et les jazz jam sessions sont pour moi des souvenirs uniques »

Avec les années une certaine lassitude s’est emparée de Yannick Loyer et c’est en 2021 qu’il décide de laisser les clés après dix ans de bons et loyaux services.

Depuis le 28 décembre 2021 la Timbale est devenue une fabrique coopérative ayant pour statut le SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif). C’est un tiers-lieu, un espace où le travail se mélange à d’autres aspects de la vie en collectivité. « Nous avons travaillés sur l’idée de reprise de la Timbale en mars 2021. Plusieurs personnes gèrent le café. Nous sommes six dont deux salariés et quatre bénévoles. Les bénéfices du bar sont reversés dans le développement d’activités ou bien dans l’augmentation des salaires. » explique Pauline Simonneau. Barbara Jurkiewicz représente l’association Calaiswood, qui œuvre dans la culture calaisienne. Pauline Simonneau est la coordinatrice du café, Simon Hanquez, musicien apporte son pacage musical au lieu et Vincent Nagot, apporte ses connaissances en matière de brasserie. «  Chaque personnes apporte ses connaissance dans son domaine » relate Pauline Simonneau.

Le but de la Timbale est de promouvoir la culture à Calais. Il y a deux temps forts culturels en plus des différentes actions artistiques menées dans l’année. Il y a le 21 juin avec la fête de la musique et la carte blanche attribuée à des artistes durant le mois d’octobre. « La première carte blanche fut donnée au collectif artistique TEP. « Le but de la carte blanche est de permettre aux artistes d’investir un lieu et de les accompagner. C’est une période creuse entre les vacances et la fin octobre. » explique Barbara Jurkiewicz membre de Calaiswood et membre active de la Timbale. Le 7 décembre prochain, dans le cadre du projet Rhizome, une réunion ouvert à tous aura lieu à La Timbale « Nous préparons l’année 2024, nous parlerons des projets futurs et de l’avenir du bar. Si de nouvelles personnes veulent offrir de leurs temps, ils seront les bienvenus, il est difficile de gérer ce lieu en plus de la gestion du quotidien » explique Pauline Simonneau.

Mur artistique de la Timbale, désigné par Arthur Beaubois Jude, cartographe calaisien.
Plafond graphique de la Timbale par l'artiste Bertrand Vassaux.

Cette année la carte blanche est donnée à un collectif du nom de Maison Mer, affaire à suivre.

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