Marlène Hagnéré, animatrice de mobilité à vélo.

Dans le cadre de leur partenariat avec la ville de Calais, Marlène Hagnéré intervient dans les écoles pour un dispositif national, « Savoir Rouler à Vélo », ce qui implique des interventions scolaires et extrascolaires pour apprendre à pédaler et à rouler en toute sécurité.

Après une formation début 2023 pour être animatrice de mobilité à vélo, Marlène entame une nouvelle facette de son travail chez Opale Vélo Services. Depuis la rentrée, elle organise des séances autour du deux roues dans les écoles primaires, en commençant par les CE2. De coutume, les classes élémentaires car certains enfants ne savent pas encore rouler. Avec le « Savoir Rouler à Vélo », l’association se base sur trois blocs d’apprentissage :


1. Les savoirs fondamentaux du vélo, c’est-à-dire, apprendre à tenir en équilibre.

2. Savoir circuler et apprendre la mobilité en milieu sécurisé.

3. Pratique en extérieur, en conditions réelles.

La structure met alors en place les blocs 1 et 2 avec des enfants afin de les aider à gagner en assurance. « Au-delà de tous ces exercices, j’essaie de leur communiquer l’enthousiasme autour du vélo qui est, pour moi, quelque chose ancré dans ma vie depuis longtemps. En 20 ans, il est mon moyen de locomotion préféré. J’aborde aussi mes voyages », s’exprime Marlène.

Source image : freepik.com

Le dispositif s’engage à former les cyclistes de demain afin qu’ils acquièrent l’autonomie pour se rendre de la maison jusqu’à l’école et qu’ils adoptent les bons réflexes, ce qu’un enfant qui sait pédaler n’a pas forcément. Pour ces derniers, l’animatrice organise des exercices de technicité et enseigne les gestes à avoir après l’apprentissage de l’équilibre tels que bien freiner, bien s’arrêter dans une zone précise, manipuler son deux roues avec des contraintes et des obstacles. Le programme de Marlène est complet. Elle les initie au base du code de la route, sans attendre d’eux à ce qu’ils le connaissent comme un automobiliste. Ici, elle évoque les systèmes de priorité et les stops, par exemple. Elle passe aussi un film d’animation, réalisé

par l’ADAV (l’Association de Droit Au Vélo), qui sensibilise à ces questions de bons réflexes, de comportements à adopter, de code de la route pour les enfants. Enfin, elle présente un diaporama qui contient des informations sur les équipements et la vérification. Le but est de prendre en compte les points de sécurité comme le gonflage des pneus, le serrage et les embouts du guidon, la hauteur de selle et le maintien des roues. À l’aide de ces sources, Marlène communique sa passion de la bicyclette en tant qu’objet : elle expose les métiers qui l’utilisent en tant que transport et parle d’elle pour le présenter dans un parcours de vie.

« Ce que j’essaie de leur faire comprendre est pourquoi il est bien de faire du vélo aujourd’hui. Il y a trois grandes raisons que les enfants comprennent vite : la santé en faisant une activité physique, l’environnement, l’économie qui sont des valeurs que je leur transmets », explique-t-elle.


Étant donné que les écoles ne sortent pas les élèves pour rouler dans les rues, Marlène monte un parcours pédagogique dans la cours de récréation. Ainsi, les enfants prennent des ronds-points, des virages et des slaloms tout en maniant les techniques de freinage, de lâcher d’appui et de demi-tours.


« Je demande aux enfant de ramener leur propre matériel et à l’instituteur de préparer un tableau avec tout ce qui sera ramené pour les vélos et les casques manquants. Quand il y a des enfants qui prennent leur vélo avec des petites roues, je les enlève tout de suite. L’apprentissage ne se fait pas avec les petites roues », raconte Marlène.

Parée pour les séances dans les classes, Marlène se déplace avec son vélo cargo qui transporte tout le matériel.
Catégories : Actualités ESS

0 commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *